Si vous faites un régime pour maigrir, sachez que quelques cuillerées d’huile de colza vous aideront à perdre les kilos accumulés autour de la taille. Une graisse particulièrement dangereuse pour la santé.

Quelle huile choisir pour perdre ces kilos disgrâcieux qui s’accrochent à la ceinture ? Une étude américaine publiée le 2 novembre 2016 dans la revue Obesity apporte une partie de la réponse.

Les chercheurs ont comparé l’intérêt de différentes huiles végétales : l’huile de colza simple, l’huile de colza enrichie en acide oléique (seule ou associée au DHA, l’un des deux acides gras oméga-3), et l’huile de maïs associée à l’huile de carthame ou à l’huile de lin.

Les 101 participants de cette étude devaient ingérer deux smoothies par jour contenant, par exemple, 100 grammes de sorbet à l’orange, 100 grammes de lait écrémé, 100 grammes de framboises et 30 grammes d’huile (environ deux cuillères à soupe). La quantité d’huile ne devait pas représenter plus de 18 % de l’apport énergétique journalier. Ce régime était suivi pendant un mois, avec une pause d’un mois avant de reprendre.

Au bout du compte, les smoothies à base d’huile de colza se sont distingués puisque les chercheurs ont mesuré, au bout de quatre semaines, une réduction de la graisse abdominale d’environ 3 %, en particulier chez les hommes.

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Une meilleure santé cardiovasculaire

Or cette graisse, qui se stocke au niveau du foie et des intestins, favorise le « syndrome métabolique » : elle augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et de cancers.

Non seulement les volontaires ont commencé à perdre leur bedaine, mais la graisse ne s’est pas redistribuée sur d’autres zones que le ventre. Par ailleurs, leur tension artérielle et leur taux de triglycérides se sont également améliorés. « En général, vous ne pouvez pas cibler la perte de poids sur certaines zones du corps, mais il semble que les acides gras monoinsaturés ciblent spécifiquement la graisse abdominale », commente Penny M. Kris-Etherton, professeur de nutrition et auteur principal de l’étude.

Un seul bémol : les producteurs canadiens de colza ont en partie financé cette recherche.

Santé Magazine