J.W. Anderson ouvre la Fashion Week de Londres avec une Odyssée contemporaine. La collection J.W. Anderson Printemps-Été 2016 s’articule autour du concept « d’uniforme sport galactique » imaginé par le jeune créateur. On navigue entre minimalisme fonctionnel et fantaisie futuriste

J.W. Anderson Printemps-Été 2016 à la Fashion Week de Londres est une brute caresse visuelle. Le créateur innove et imagine une silhouette indépendante de ce que nous avions vu par le passé. L’idée, dit-il, était de créer une Odyssée, quelque chose de modulaire et de galactique ,avant de citer le concept, « d’uniforme sport galactique » J.W. Anderson se veut le Homère de la coupe avec son épopée vestimentaire. La femme plutôt l’héroïne de saison est celle qui fait face aux Charybde et Scylla de nos temps. Le créateur comprend bien la polyvalence de la féminité moderne, on comprend dès lors l’esprit sport insufflé à la collection. La femme porte ses sacs se porte en bandoulière, un de chaque côté. Elle endosse les rôles féminin et masculin d’où la largeur des épaules qui prend un volume disproportionné et le pantalon qui s’épaissit dans sa longueur pour faciliter de grandes avancées. Thème récurrent de la collection J.W. Anderson Printemps-Été 2016, la vague est au coeur de la silhouette. L’ondulation des tissus imite celui du bassin avec la présence de froufrous autour du décolleté et gagne parfois le cou assurant un port de tête majestueux plutôt que de l’annuler.

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Tout au long de la collection J.W. Anderson Printemps-Été 2016, l’ondulation se décline en impressions répétitives sur vêtements, créant de véritables toiles d’art contemporain entre le graffiti et l’expressionnisme abstrait. Taillée dans les couleurs primaires, du bleu, du rouge, du jaune, une silhouette sera par exemple composée d’une blouse aux manches longues et aux épaules masculines imprimée de vagues et d’un pantalon bouffant du même motif dans un coloris différent. La vague aère le corps tandis que les ceintures et bijoux métalliques imitent une longueur d’onde. Ces silhouettes hybrides un brin masculines seront contrebalancées par un assortiment de corsets en cuir, brassières et robes à fines bretelles et mini jupes, des pièces qui ponctuent la collection J.W. Anderson Printemps-Été 2016 d’un neo-romantsime. Neo-romantisme car la tendresse de la fine bretelle est altérée par le cuir de la robe, la jambe nue par un corsaire en dentelle.

la notion d’uniforme ou plutôt de seconde peau est explorée par J.W. Anderson se traduit par des ensembles monochromes, veste-pantalon où seul les volumes font fantaisie. Les ensembles moulants sont en effet flare sur les manches et l’ourlet du pantalon est bouffant. Des volumes qui donnent du vivant à ces uniformes contemporains fonctionnels au même titre que les délicats noeuds de soie autour des poignets et des chevilles. Finalement, ce sont toutes ces contradictions, dilemmes du quotidien que J.W. Anderson fait cohabiter sur la même silhouette.

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Source: meltyfashion